Voici les 3 principes que j’ai essayé de suivre lors de mon passage au parc Kruger, en Afrique du Sud :
Aucun doute la dessus, se lever tôt présente tous les avantages. De plus belles lumières, moins de monde, et bien souvent plus de chance de croiser des animaux. Je suis dans le parc en septembre, il est alors possible de sortir des camps à 6h au plus tôt (En autonomie en tout cas. En étant accompagné il est possible de sortir encore plus tôt). A peine sorti, le spectacle commence : 2 girafes, plus grandes que les arbres, sont en train de manger des feuilles. Notre présence ne semblait pas les déranger. Mais après quelques longues secondes de contemplation, elle ont décidées de partir gracieusement.
Il peut être tentant de vouloir parcourir beaucoup de kilomètres dans le but d’avoir plus de chance de croiser des animaux. Mais en réalité, ce n’est pas forcément le plus efficace. Se garer où il n’y a personne, attendre, observer… En enfin ne pas oublier de regarder en haut et en bas.
Ce jour la, non loin de Satara, quelques voitures sont garées sur le bord de la route, ce qui signifie en général qu’il y a quelque chose d’intéressant à regarder. Je me rajoute derrière la petite file de véhicules, et coupe le moteur. Une petite famille de lion est dans la savane. J’arrive à distinguer deux lionne et quelques petits, au mois huit ! Mais pas de mâle en vue.
Je suis alors dans ma voiture, en train d’admirer la grande famille. A ce moment là je reste assez vigilent à ce qui se passe autour de moi, on se sait jamais… C’est à ce moment précis que la chance survint. A l’opposé des femelles et lionceaux, de l’autre côté de la route, derrière moi, surgit un mâle très impressionnant. Tout se passe extrêmement vite.
Heureusement j’avais déjà des réglages à peu près bon sur l’appareil photo. C’est la mise au point qui a eu un peu plus de mal à se faire correctement (ou alors moi qui ai mal visé dans la précipitation).
L’information vient tout juste de tomber : volcan la pété. Le temps n’est pas très bon, ce qui rend difficile l’estimation de l’intensité de l’éruption par l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise. Mais nous savons déjà que la lave jaillit du côté des grandes pentes, au grand brulé.
Quelques heures passent, nous savons maintenant qu’il y a des fontaines de laves de quelques dizaines de mètre de haut, ainsi que des débits assez importants. Il n’en faut pas plus pour me faire bouillir d’impatience. Le weekend approche, mon sac photo est déjà prêt.
Arrivé vers 1h30 du matin au plus proche possible en voiture, je me dirige maintenant à pied vers le spectacle. A chacun de mes pas le ciel semble de plus en plus rouge.
Le jour est maintenant bien levé, je me rapproche de la coulée de lave. Le bras de lave a bien dévalé la pente, il se rapproche dangereusement de la route qui traverse le grand brulé.
Mais finalement le magma se durcit trop vite, la lave ne descend plus que quelques mètres par heure. C’est la fin pour cette fois.
J’ai voulu séparer mon site en plusieurs parties.
La partie projet sert à présenter le résultat final de mon travail, un ensemble de photos qui sont importantes pour moi. C’est mon portfolio. J’ai décidé de classer cette section par zones géographiques.
Le blog me sert à m’exprimer plus en détails sur certains sujets. Je pense notamment à raconter l’histoire, le contexte associé à certaines de mes photos de la partie Projet.
Présentation très brève de mon rapport à la photo.
Un formulaire pour me contacter.
Comme une envie de grand air, d’espace. Quoi de mieux que de s’échapper le temps d’une nuit dans les hauteurs de La Réunion, au calme. Nous avons déjà un endroit en tête : le Piton des Orangers. Nous n’y sommes jamais allés, mais le lieu a l’air superbe, offrant un panorama sur Mafate. Ce n’est pas très loin du Maido (qui est assez fréquenté au petit matin), mais suffisamment pour ne pas être dérangé.
Cerise sur le gâteau : la voie lactée est assez basse sur l’horizon après le coucher de soleil, et la lune se lève très tard dans la nuit. Les conditions semblent réunies pour l’astrophotographie. J ’ai hâte d’arriver sur place.
Nous voilà au Maido, point de départ de la petite randonnée menant au Piton des Orangers. Le ciel est très chargé, il pleut, il fait froid… C’est pas grave, ça va surement se dégager… La pluie se fait de plus en plus forte, l’eau s’infiltre dans mes habits. L’espoir de voir un beau ciel étoilé semble bien éloigné maintenant.
Nous sommes arrivés au spot de bivouac. Je repère du coin de l’œil un arbre qui me plait bien, pour une éventuelle photo. Le sol est gorgé d’eau, pas évident de trouver un bon endroit où planter la tente. La vue sur Mafate est totalement bouchée. Finalement, c’est quasiment sur le chemin de randonnée qu’il y a une petite surface plane faisant l’affaire pour passer la nuit.
La tente est maintenant montée, nous sommes à l’abris. Trempés, mais à l’abris. J’enfile mes habits de rechange. La pluie s’intensifie encore. Les goutes d’eau font un vacarme assourdissant sur la toile de la tente. Je me demande si la tente est vraiment imperméable. Il n’y a plus qu’a attendre…
Le temps passe, je n’entends plus les gouttes de pluies. Le calme avant la tempête ? Je suis prêt à tout. Je décide d’ouvrir avec prudence quelques centimètre de ma tente, afin de voir de qu’il se passe dehors, sans grand espoir. C’est dingue, le ciel est totalement dégagé. Le spectacle est superbe. Je me dépêche de sortir mon appareil photo, et me dirige vers l’arbre repéré plus tôt.
Maintenant que c’est dégagé, je commence à distinguer les silhouettes des montagnes. La voie lactée est juste au dessus de Piton des neiges. Même les étoiles filantes sont présentes. Mon vœux semble exaucé.
J’en profite pour immortaliser le spot de bivouac avec la voie lactée dans sa totalité.
Je n’y croyais vraiment plus, la surprise de ce ciel totalement dégagé était d’autant plus folle. Maintenant, une bonne nuit bien méritée.
Ce matin la, c’est décidé, je pars dans la région du volcan (ile de la Réunion, Piton de la Fournaise). Mon spot photo est choisi : le pas des sables. Une vue plongeante sur une route qui serpente vers l’immense plaine des sables avec le piton de la fournaise en arrière plan. Splendide. Même si c’est l’hiver austral, pour arriver un peu avant le lever du soleil, il faut se lever très tôt. Je pars avec beaucoup d’espoirs, en espérant avoir une belle lumière, ou en tout cas des conditions particulières… J’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait.
Me voila arrivé sur le petit parking à quelques pas de mon spot photo du jour. La température est glaciale. Le temps de prendre mon sac photo, de mettre mon bonnet, d’allumer ma lampe frontale, je me dirige vers la falaise.
Tout est blanc. Le sol de la plaine des sables est entièrement gelé. Stupéfiant. Après quelques minutes de contemplation, le temps de bien comprendre ce que j’étais en train de voir, je reviens à moi. Le temps presse, le soleil ne va pas tarder à sortir, et faire disparaitre ce voile blanc.
Le temps de sortir d’appareil, clic.
Une fois le soleil sorti, le givre parvient a résister encore quelques minutes, faisant alors apparaitre un jeu de couleur jaune/bleu selon la présence du soleil.
Je ne suis pas le seul à contempler le spectacle.
Ben, photographe amateur depuis plusieurs années. Passionné par la photo de paysage et de voyage, j'aime partager mes expériences.